Connected Minds

Like-Minded & Unexpected Partner in Search & HR Consulting
Creating value for Family Businesses | (S)MEs | Scale-Ups

Notre approche & méthodologie

Analyse des besoins

Nous analysons votre entreprise et ses besoins en nous appuyant sur des entretiens et un ensemble de données, afin d'aligner notre recherche sur vos objectifs.

Processus de recherche et long listing

Nous identifions et contactons des candidats pertinents et diversifiés pour répondre à vos besoins.

Assessment & sélection

Nous évaluons les candidats par des entretiens structurés et des outils comme le P.A.P.I, puis recommandons les meilleurs.

Sessions de pre-onboarding et de développement (p.ODS)

Les sessions p.ODS accélÚrent l'intégration des nouveaux dirigeants avec des plans d'action personnalisés.

Notre vision

Faire de la Belgique une terre de leaders inspirants, un mandat Ă  la fois.

Sébastien Cobut

Fondateur de Connected Minds

Nos valeurs

Connected

Curious

Unexpected

Bold

Empathic

Ils nous ont fait confiance

Vous aussi, vous voulez bénéficier de nos services ?

Inside Connected Minds

Je regrette le temps oĂč l'on Ă©tait hypocrite. Mais dans quelle Ă©poque vit-on ?

Quand je vois toute la vulgaritĂ©, la brutalitĂ©, la violence verbale - oserais-je dire, la diarrhĂ©e verbale - oui, parfois, je me surprends Ă  regretter l’hypocrisie.

Pas l’hypocrisie crasse.

Non. L’autre. Celle qui relevait d’une forme d’intelligence sociale, d’un art discret de la retenue. Celle qui savait qu’on ne dit pas tout, tout de suite, à tout le monde, ni n'importe comment.

Celle qui comprenait qu’une vĂ©ritĂ© balancĂ©e comme un pavĂ©... reste un pavĂ©.

Aujourd'hui, il suffit d'oser - peu importe quoi, peu importe comment.

On balance, on s’indigne, on clash.

Et ça marche.

On passe à la télé.

On est invité dans des tables rondes.

Et on se proclame libre penseur - alors qu’on s’est juste autorisĂ© Ă  parler sans jamais s’obliger Ă  penser.

Alors non, Ă©videmment, je ne veux pas du retour de l’hypocrisie.

Je veux autre chose.

Une parole pesée. Articulée. Civilisée.

Une parole qui ne confond pas impulsion et expression.

Une parole qui pĂšse ses mots avec la gravitĂ© qu’exige ce qu’elle engage.

Pas par lùcheté.

Par exigence.

Par responsabilité.

Et qui, parfois, se tait.

Pour laisser place à quelque chose de plus rare, de plus précieux, et de terriblement nécessaire.

L’intelligence.

Et, peut-ĂȘtre, la dignitĂ©.

Quel est l’indicateur de potentiel le plus fiable que j’ai observĂ© en 20 ans ?

Ce n’est ni l’expĂ©rience.

Ni les diplĂŽmes.

Ni mĂȘme la performance en entretien.

→ C’est la façon dont une personne rĂ©agit quand elle se trompe.

→ C'est la coachability

Je me souviens d’un candidat, brillant sur papier. ExpĂ©rience bĂ©ton, discours fluide. Et puis, au dĂ©tour d’une question, je le vois s’emmĂȘler. Erreur factuelle. Pas un dĂ©tail : un vrai trou dans la raquette.

LĂ , deux options :

✖ Faire semblant.

✓ Ou faire preuve d’humilitĂ©.

Il choisit la deuxiĂšme. Il marque un temps d’arrĂȘt, sourit, et dit : “Je me rends compte que je me suis plantĂ©. Vous pouvez m’éclairer ? Je veux comprendre.”

Aucun repli.

Aucune justification.

Juste une posture d’ouverture.

Et une vraie curiosité.

C’est là que je me suis dit : OK. Lui, il ira (plus) loin.

Avec le temps, j’ai appris à observer ces moments-là :

Quand quelqu’un se trompe.

Quand il ne sait pas.

Quand son approche ne marche pas.

✖ Est-ce qu’il cherche Ă  avoir raison ?

✓ Ou à apprendre ?

✖ Est-ce qu’il accuse les autres ?

✓ Ou qu’il cherche à comprendre ?

✖ Est-ce qu’il s’entĂȘte ?

✓ Ou qu’il recule d’un pas pour mieux voir ?

On peut enseigner des compétences.

Moins la capacitĂ© Ă  accueillir l’inconfort de l’erreur sans se braquer.

C'est ça la coachability

C'est l'anglicisme qui identifie l'essentiel.

Ce point de bascule entre le stop ou le encore.

Et dans un monde qui change aussi vite, la compĂ©tence la plus rare, c’est peut-ĂȘtre de savoir ĂȘtre intelligemment et humblement dans le faux. 😊

La contre-offre est un leurre, une arnaque.

Quand un collaborateur annonce son départ, l'entreprise panique.

Vite, une augmentation ! Un nouveau poste ! De nouvelles responsabilités !

On sort l'artillerie lourde pour le retenir.

Et le salarié flatté, séduit, rassuré, finit par accepter de rester. Tout le monde applaudit, rideau. Sauf que voilà, c'est de la poudre aux yeux.

Car le plus souvent, la contre-offre ne résout rien.

Elle repousse juste l'inĂ©luctable. Car si le collaborateur envisageait de partir, c'est qu'il Ă©tait motivĂ© par des raisons profondes, un mal-ĂȘtre vĂ©ritable, une envie de renouveau.

Et 12 Ă  18 mois plus tard, il claque la porte pour de bon !

Les exceptions existent, mais elles sont rares.

Alors, que faire ?

Jouer la transparence, avoir le courage d'Ă©couter les vrais motifs de dĂ©part, se remettre en question avec honnĂȘtetĂ©. Et si le collaborateur part, accepter la sĂ©paration avec maturitĂ©.

Se dire qu'elle était nécessaire, qu'elle permettra à chacun d'avancer.

↳ Les mirages sont doux, mais ils ne dĂ©saltĂšrent pas.

↳ Comprendre pourquoi vos meilleurs Ă©lĂ©ments restent pourrait ĂȘtre bien plus rafraĂźchissant.

La meilleure Ă©poque, c’est celle oĂč on n’était pas encore trop con pour ĂȘtre blasĂ©.

Vous vous souvenez de cette Ă©poque oĂč tout semblait mieux ?

La musique plus vibrante.

Les films plus poignants.

Les familles plus soudées.

Les infos plus fiables.

La société moins hystérique.

Bref, ce bon vieux temps, quoi ! 😊

Ce n’était pas un Ăąge d’or. C’était juste
 notre adolescence.

Le graphique le montre trĂšs bien.

On a demandé à des milliers de personnes :

"Dans quelle dĂ©cennie la musique Ă©tait-elle la meilleure ? Et les infos ? Et la mode ?
”

Puis on a comparé la décennie choisie à leur année de naissance.

Sur l’axe horizontal :

→ 0, au centre = notre annĂ©e de naissance.

→ À gauche = les annĂ©es d’avant (celles que l'on n'a pas connu)

→ À droite = les dĂ©cennies oĂč nous avions 10, 20, 30 ans


Et là, surprise : quelle que soit la thématique, la courbe culmine toujours entre 10 et 20 ans aprÚs la naissance.

Autrement dit : on estime que le monde Ă©tait Ă  son apogĂ©e
 quand on Ă©tait ado ! 😊

✓ La meilleure musique ? Celle qui nous accompagnait pendant nos premiùres transes existentielles (Au Mirano pour ma part 😉).

✓ La meilleure mode ? Celle dans laquelle on s'est senti beau pour la premiùre fois.

✓ Les infos les plus fiables ? Celles qu'on entendait avant de dĂ©velopper un esprit critique.

Ce n’est pas la sociĂ©tĂ© qui Ă©tait meilleure. C’est nous qui Ă©tions en Ă©veil. Curieux, vulnĂ©rable, rĂ©ceptif, habitĂ©. À la recherche de sens. En train de devenir.

La nostalgie ne parle pas du monde. Elle parle de nous. Elle parle de la puissance du présent, vécu pour la premiÚre fois.

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Et si on arrĂȘtait de croire que "c’était mieux avant" ?

Et si on se demandait plutĂŽt :

Comment vibrer encore aujourd'hui ?

Parce que le monde n’a pas besoin de nos regrets. Il a besoin de notre capacitĂ© Ă  ressentir, Ă  nouveau.

À ĂȘtre vivants, tout simplement. ❀

J’ai eu Ă©normĂ©ment de soucis dans ma vie.

La plupart ne sont jamais arrivés.

Merci Mark Twain, grand anxieux devant l’éternel.

Je crois qu’on aurait pu bien s'entendre ! 😉

Moi aussi, je fais des listes mentales des pires scĂ©narios. Je m’invente des problĂšmes qui n’existent pas encore - mais au cas oĂč, je les liste, je les dissĂšque et je prĂ©pare le plan d’évacuation ! 🙄

Non, ce n’est pas de la parano.

C’est de la prĂ©vention proactive avec option cerveau en mode alerte rouge H24.

→ Comprendre pour mieux agir.

→ Anticiper pour ne pas subir.

→ Et garder, quelque part, l’illusion que je contrîle encore un peu les choses.

Alors oui, parfois, je suis super pénible.

Pour moi. Pour les autres. Pour mes enfants.

J’ai flirtĂ© (et plus si affinitĂ©s) avec le micro-management. Pas par goĂ»t du pouvoir - juste parce que le flou, ça me fait peur.

Mais ça a ses avantages aussi !

Je ne fais jamais dans le superficiel. Je creuse.

Je capte la culture d’une boĂźte, les tensions d’une Ă©quipe, le non-dit d’un brief. Je cherche ce qu’on ne dit pas, ce qu’on masque, ce qu’on planque - et c’est souvent lĂ  que tout se dĂ©bloque.

Alors non, mes pires scénarios ne se réalisent pas.

Mais pendant ce temps-lĂ , j’ai repĂ©rĂ© deux restructurations avant tout le monde, anticipĂ© trois clashs et sauvĂ© un recrutement qui partait en freestyle dĂšs la prise de brief.

Bref.

Être anxieux, c’est pas sexy.

C’est Ă©puisant. C’est encombrant.

Ça t’empĂȘche de vivre l’instant sans faire un crochet par la case “et si ça tournait mal ?”

Mais bon. Dans un monde oĂč tout peut exploser en 48h, je prĂ©fĂšre ĂȘtre celui qui a pensĂ© Ă  prendre de l'eau potable, une couverture de survie et une radio Ă  manivelle ! 😉

Depuis 2024, 100 % de mon activité vient de personnes qui me connaissaient déjà.

Des clients fidĂšles.

Des contacts qui se souviennent.

Des partenaires qui me recommandent.

Pas de stratégie agressive.

Pas de promesse en vitrine.

Pas de campagne d’acquisition.

Juste des relations qui durent.

Des missions qui laissent une trace.

Et des liens qui font leur chemin, parfois longtemps aprĂšs.

Je le prends comme un signe.

Que ce que je donne trouve écho.

Que la constance, l’écoute, la fiabilitĂ© - ces vertus peu spectaculaires - finissent par parler d’elles-mĂȘmes.

Est-ce que c’est spectaculaire ? Non.

Est-ce que c’est gratifiant ? ImmensĂ©ment.

Merci Ă  celles et ceux qui transmettent mon nom.

C’est sans doute la plus belle preuve de confiance.

PS : Oui, ce post flirte peut-ĂȘtre un peu avec l’autosatisfaction. Mais il parle surtout de gratitude. 🙏🙏🙏