Connected Minds
Like-Minded & Unexpected Partner in Search & HR Consulting
Creating value for Family Businesses | (S)MEs | Scale-Ups
Like-Minded & Unexpected Partner in Search & HR Consulting
Creating value for Family Businesses | (S)MEs | Scale-Ups
We analyse your business and its needs, using interviews and a range of data to align our research with your objectives.
We identify and contact relevant and diverse candidates to meet your needs.
We assess candidates through structured interviews and tools such as the P.A.P.I., then recommend the best.
p.ODS sessions accelerate the integration of new managers with personalised action plans.
Make Belgium a land of inspiring leaders, one assignment at a time.
Sébastien Cobut
Founder of Connected Minds
J’ai eu énormément de soucis dans ma vie.
La plupart ne sont jamais arrivés.
Merci Mark Twain, grand anxieux devant l’éternel.
Je crois qu’on aurait pu bien s'entendre ! 😉
Moi aussi, je fais des listes mentales des pires scénarios. Je m’invente des problèmes qui n’existent pas encore - mais au cas où, je les liste, je les dissèque et je prépare le plan d’évacuation ! 🙄
Non, ce n’est pas de la parano.
C’est de la prévention proactive avec option cerveau en mode alerte rouge H24.
→ Comprendre pour mieux agir.
→ Anticiper pour ne pas subir.
→ Et garder, quelque part, l’illusion que je contrôle encore un peu les choses.
Alors oui, parfois, je suis super pénible.
Pour moi. Pour les autres. Pour mes enfants.
J’ai flirté (et plus si affinités) avec le micro-management. Pas par goût du pouvoir - juste parce que le flou, ça me fait peur.
Mais ça a ses avantages aussi !
Je ne fais jamais dans le superficiel. Je creuse.
Je capte la culture d’une boîte, les tensions d’une équipe, le non-dit d’un brief. Je cherche ce qu’on ne dit pas, ce qu’on masque, ce qu’on planque - et c’est souvent là que tout se débloque.
Alors non, mes pires scénarios ne se réalisent pas.
Mais pendant ce temps-là, j’ai repéré deux restructurations avant tout le monde, anticipé trois clashs et sauvé un recrutement qui partait en freestyle dès la prise de brief.
Bref.
Être anxieux, c’est pas sexy.
C’est épuisant. C’est encombrant.
Ça t’empêche de vivre l’instant sans faire un crochet par la case “et si ça tournait mal ?”
Mais bon. Dans un monde où tout peut exploser en 48h, je préfère être celui qui a pensé à prendre de l'eau potable, une couverture de survie et une radio à manivelle ! 😉
Depuis 2024, 100 % de mon activité vient de personnes qui me connaissaient déjà.
Des clients fidèles.
Des contacts qui se souviennent.
Des partenaires qui me recommandent.
Pas de stratégie agressive.
Pas de promesse en vitrine.
Pas de campagne d’acquisition.
Juste des relations qui durent.
Des missions qui laissent une trace.
Et des liens qui font leur chemin, parfois longtemps après.
Je le prends comme un signe.
Que ce que je donne trouve écho.
Que la constance, l’écoute, la fiabilité - ces vertus peu spectaculaires - finissent par parler d’elles-mêmes.
Est-ce que c’est spectaculaire ? Non.
Est-ce que c’est gratifiant ? Immensément.
Merci à celles et ceux qui transmettent mon nom.
C’est sans doute la plus belle preuve de confiance.
PS : Oui, ce post flirte peut-être un peu avec l’autosatisfaction. Mais il parle surtout de gratitude. 🙏🙏🙏
J’ai appris que j’étais 11e dans le top 100 Favikon des profils LinkedIn les plus visibles en Belgique dans la catégorie Carrière & Bureau (5e francophone).
Je vous laisse le temps de digérer cette information capitale. 😉
Alors évidemment, je sais ce que ça vaut.
Un classement parmi d’autres, avec ses biais et ses limites.
Mais je serais hypocrite de dire que ça ne me fait rien.
Bien sûr que ça me touche.
Pas l’ego - ou pas seulement.
C’est surtout une reconnaissance silencieuse du chemin parcouru.
Des jours où je doute de ma légitimité.
Des moments où j’écris sans trop savoir si ça sert.
Si ce type de classement me dit au moins une chose, c’est ça. Que mes prises de parole ne passent pas complètement inaperçues. Et que, peut-être, elles résonnent. Même un peu.
Alors merci. À celles et ceux qui lisent, qui likent, qui commentent ou qui m’écrivent en off pour dire :
« Ce post, là, il m’a fait cogiter. »
C’est ça, ma vraie métrique. 🙏
Et j'en profite pour féliciter également Steven Claes, Peter Hinssen, Pedro Correa, Amélie Alleman et surtout celles et ceux qui ne sont dans aucun, mais qui écrivent avec les tripes.
Voici le CV de mes ratés. Le truc que tu ne verras probablement jamais sur LinkedIn. Enfin… sauf ici.
→ J'ai failli tripler ma 2e humanité et je me suis vu relégué en technique de qualification.
→ J’ai planté un repositionnement stratégique d’un business en souffrance (sans même voir que j’étais instrumentalisé).
→ J’ai (temporairement) perdu le soutien d’une équipe extraordinaire en voulant sur-optimiser sa performance (déjà bien au-delà de toutes les autres).
→ J'ai été 6 mois sans boulot. Une véritable leçon d'humilité que de, pour une fois, ne pas avoir été moi-même chassé.
→ Il y a des années, j'ai débauché 2 personnes au profit d'une organisation cliente qui a implosé 18 mois plus tard suite à un mélange de mégalomanie et (probablement) de malversation.
Je pourrais continuer. Je devrais peut-être.
Parce que ce qu’on rate, ce qu’on foire, ce qu’on lâche trop tôt ou trop tard - en dit souvent bien plus long que ce qu’on réussit.
Un leader, ce n’est pas un CV sans tache.
C’est quelqu’un qui sait lire ses angles morts, ses automatismes, ses zones d’ombre - sans langue de bois, sans ego mal placé. Et qui essaie, sincèrement, de faire mieux, d’être mieux.
C’est ça, la “coachability”.
Cette capacité à se remettre en mouvement.
À écouter.
À se repositionner. À évoluer.
C’est d’ailleurs ce qu’on cherche à capter dans les entretiens STARR.
Situation. Tâche. Action. Résultat. Et surtout : Réflexion.
Ce que vous auriez pu - ou dû - faire autrement.
Alors oui, on vous dira : « Ne parlez pas trop de vos échecs. » Les RH n’aiment pas ça. Les algorithmes non plus. C’est sans doute vrai.
Mais je persiste à croire que les recruteurs lucides, les investisseurs exigeants, les leaders éclairés… ne cherchent pas la perfection. Ils cherchent la lucidité.
Et vous ?
Vous mettriez quoi, tout en haut, de votre CV des ratés ? (Si vous osiez le rédiger.😉)
J'ai lu un texte d'amour dans des toilettes et il m'a bouleversé.
Pas une déclaration d'amour.
Plutôt un engagement écrit au marqueur noir.
Te rencontrer, sans te réduire
Te désirer, sans te posséder
T’aimer, sans t’envahir
Te dire, sans te trahir
Te garder, sans te dévorer
T’agrandir, sans te perdre
T’accompagner, sans te guider
Et être ainsi moi-même au plus profond de toi
Je l’ai relu trois fois. Il m’a cloué le cœur.
Parce qu’il dit tout. Tout d’un lien juste. D’un amour qui ne confisque pas. D’un espace à deux où chacun peut respirer. Un lien où la présence de l’autre ne nous réduit pas. Elle nous révèle.
Et puis, en sortant, j’ai pensé… à l’entreprise.
(Ne me jugez pas tout de suite.) 😉
J’ai pensé à la façon dont on parle des “talents”. À la manière dont on les attire, les "retient", les "garde", les "accompagne", les "guide".
Et j’ai compris pourquoi ce texte me touchait autant.
Parce que même s’il parle d’amour, il parle surtout de respect. D’équilibre. De maturité relationnelle. Et au fond, c’est exactement ce qu’on devrait viser aussi dans nos organisations.
Alors bien sûr, il faut changer les mots.
On ne “désire” pas un collaborateur.
On ne l’“aime” pas au sens romantique.
Mais l’essence ne change pas.
Et c’est ça, au fond, mon métier.
Pas vendre des CV.
Pas “placer” des profils.
Mais créer des liens qui tiennent.
Des liens où chacun peut respirer.
Des liens qui élèvent, sans jamais écraser.
Et si on osait ça, dans nos organisations ?
Et si on revenait à cette simplicité-là ?
À cette noblesse du lien ?
Pas pour “performer” mieux.
Mais pour exister mieux, ensemble. 😊
Un leader fort ? Ou juste un mec qui parle fort ?
J’ai écouté François De Smet hier.
Il parlait des dangers du simplisme et du populisme en politique. Et rappelait, à juste titre, que les années 20 et 30 nous ont déjà montré jusqu’où cela peut aller.
Aujourd’hui, disait-il, les jeunes sont de plus en plus attirés par des leaders forts, des régimes forts, des propos forts.
Et franchement, comment leur en vouloir ?
Le monde n’est même plus VUCA. Il est devenu FANI : Fragile, Anxieux, Non linéaire, Incompréhensible. Et dans ce foutoir global, chercher des repères, des lignes droites, des certitudes… c’est humain.
Quand tout tremble, on cherche du béton...
Je l'observe aussi dans les entreprises et dans les mandats que je reçois.
On me demande souvent “quelqu’un qui incarne”, “qui tranche”, “qui impose une direction”. Le mot “charisme” revient souvent comme un raccourci rassurant.
Mais cela peut vite devenir un piège.
Quand l’autorité devient posture.
Quand la clarté se transforme en rigidité.
Quand la simplification finit par écraser la complexité.
Mais le chef “impressionne”. Super. 😉
Personnellement, je ne crois pas aux leaders qui dominent la salle. Je crois à ceux qui tiennent la place.
→ Ceux qui n’ont pas forcément la voix la plus forte, mais l’alignement le plus stable.
→ Ceux qui n’excitent pas les foules, mais apaisent les systèmes.
→ Ceux qui ne cherchent pas à convaincre, mais à construire.
Alors oui, il nous faut des leaders forts.
Mais forts de quoi ?
De conscience.
De cohérence.
De courage.
Le reste - cette force d'apparat,
ce n’est pas du leadership.
C’est du spectacle.
Et pas le meilleur.
Le lien vers la vidéo en question
Facebook