Connected Minds

Like-Minded & Unexpected Partner in Search & HR Consulting
Creating value for Family Businesses | (S)MEs | Scale-Ups

Our approach & methodology

Needs analysis

We analyse your business and its needs, using interviews and a range of data to align our research with your objectives.

Search process and long listing

We identify and contact relevant and diverse candidates to meet your needs.

Assessment & selection

We assess candidates through structured interviews and tools such as the P.A.P.I., then recommend the best.

Pre-Onboarding and Development Sessions (p.ODS)

p.ODS sessions accelerate the integration of new managers with personalised action plans.

Our vision

Make Belgium a land of inspiring leaders, one assignment at a time.

Sébastien Cobut

Founder of Connected Minds

Our values

Connected

Curious

Unexpected

Bold

Empathic

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Inside Connected Minds

J’ai appris que j’étais 11e dans le top 100 Favikon des profils LinkedIn les plus visibles en Belgique dans la catĂ©gorie CarriĂšre & Bureau (5e francophone).

Je vous laisse le temps de digĂ©rer cette information capitale. 😉

Alors évidemment, je sais ce que ça vaut.

Un classement parmi d’autres, avec ses biais et ses limites.

Mais je serais hypocrite de dire que ça ne me fait rien.

Bien sûr que ça me touche.

Pas l’ego - ou pas seulement.

C’est surtout une reconnaissance silencieuse du chemin parcouru.

Des jours oĂč je doute de ma lĂ©gitimitĂ©.

Des moments oĂč j’écris sans trop savoir si ça sert.

Si ce type de classement me dit au moins une chose, c’est ça. Que mes prises de parole ne passent pas complĂštement inaperçues. Et que, peut-ĂȘtre, elles rĂ©sonnent. MĂȘme un peu.

Alors merci. À celles et ceux qui lisent, qui likent, qui commentent ou qui m’écrivent en off pour dire :

« Ce post, lĂ , il m’a fait cogiter. »

C’est ça, ma vraie mĂ©trique. 🙏

Et j'en profite pour féliciter également Steven Claes, Peter Hinssen, Pedro Correa, Amélie Alleman et surtout celles et ceux qui ne sont dans aucun, mais qui écrivent avec les tripes.

Voici le CV de mes ratés. Le truc que tu ne verras probablement jamais sur LinkedIn. Enfin
 sauf ici.

→ J'ai failli tripler ma 2e humanitĂ© et je me suis vu relĂ©guĂ© en technique de qualification.

→ J’ai plantĂ© un repositionnement stratĂ©gique d’un business en souffrance (sans mĂȘme voir que j’étais instrumentalisĂ©).

→ J’ai (temporairement) perdu le soutien d’une Ă©quipe extraordinaire en voulant sur-optimiser sa performance (dĂ©jĂ  bien au-delĂ  de toutes les autres).

→ J'ai Ă©tĂ© 6 mois sans boulot. Une vĂ©ritable leçon d'humilitĂ© que de, pour une fois, ne pas avoir Ă©tĂ© moi-mĂȘme chassĂ©.

→ Il y a des annĂ©es, j'ai dĂ©bauchĂ© 2 personnes au profit d'une organisation cliente qui a implosĂ© 18 mois plus tard suite Ă  un mĂ©lange de mĂ©galomanie et (probablement) de malversation.

Je pourrais continuer. Je devrais peut-ĂȘtre.

Parce que ce qu’on rate, ce qu’on foire, ce qu’on lĂąche trop tĂŽt ou trop tard - en dit souvent bien plus long que ce qu’on rĂ©ussit.

Un leader, ce n’est pas un CV sans tache.

C’est quelqu’un qui sait lire ses angles morts, ses automatismes, ses zones d’ombre - sans langue de bois, sans ego mal placĂ©. Et qui essaie, sincĂšrement, de faire mieux, d’ĂȘtre mieux.

C’est ça, la “coachability”.

Cette capacité à se remettre en mouvement.

À Ă©couter.

À se repositionner. À Ă©voluer.

C’est d’ailleurs ce qu’on cherche à capter dans les entretiens STARR.

Situation. Tùche. Action. Résultat. Et surtout : Réflexion.

Ce que vous auriez pu - ou dĂ» - faire autrement.

Alors oui, on vous dira : « Ne parlez pas trop de vos Ă©checs. » Les RH n’aiment pas ça. Les algorithmes non plus. C’est sans doute vrai.

Mais je persiste à croire que les recruteurs lucides, les investisseurs exigeants, les leaders éclairés
 ne cherchent pas la perfection. Ils cherchent la lucidité.

Et vous ?

Vous mettriez quoi, tout en haut, de votre CV des ratĂ©s ? (Si vous osiez le rĂ©diger.😉)

J'ai lu un texte d'amour dans des toilettes et il m'a bouleversé.

Pas une déclaration d'amour.

PlutÎt un engagement écrit au marqueur noir.

Te rencontrer, sans te réduire
Te désirer, sans te posséder
T’aimer, sans t’envahir
Te dire, sans te trahir
Te garder, sans te dévorer
T’agrandir, sans te perdre
T’accompagner, sans te guider
Et ĂȘtre ainsi moi-mĂȘme au plus profond de toi

Je l’ai relu trois fois. Il m’a clouĂ© le cƓur.

Parce qu’il dit tout. Tout d’un lien juste. D’un amour qui ne confisque pas. D’un espace Ă  deux oĂč chacun peut respirer. Un lien oĂč la prĂ©sence de l’autre ne nous rĂ©duit pas. Elle nous rĂ©vĂšle.

Et puis, en sortant, j’ai pensé  Ă  l’entreprise.

(Ne me jugez pas tout de suite.) 😉

J’ai pensĂ© Ă  la façon dont on parle des “talents”. À la maniĂšre dont on les attire, les "retient", les "garde", les "accompagne", les "guide".

Et j’ai compris pourquoi ce texte me touchait autant.

Parce que mĂȘme s’il parle d’amour, il parle surtout de respect. D’équilibre. De maturitĂ© relationnelle. Et au fond, c’est exactement ce qu’on devrait viser aussi dans nos organisations.

Alors bien sûr, il faut changer les mots.

On ne “dĂ©sire” pas un collaborateur.
On ne l’“aime” pas au sens romantique.

Mais l’essence ne change pas.

Et c’est ça, au fond, mon mĂ©tier.

Pas vendre des CV.
Pas “placer” des profils.

Mais créer des liens qui tiennent.
Des liens oĂč chacun peut respirer.
Des liens qui élÚvent, sans jamais écraser.

Et si on osait ça, dans nos organisations ?
Et si on revenait à cette simplicité-là ?
À cette noblesse du lien ?

Pas pour “performer” mieux.
Mais pour exister mieux, ensemble. 😊

Un leader fort ? Ou juste un mec qui parle fort ?

J’ai Ă©coutĂ© François De Smet hier.

Il parlait des dangers du simplisme et du populisme en politique. Et rappelait, Ă  juste titre, que les annĂ©es 20 et 30 nous ont dĂ©jĂ  montrĂ© jusqu’oĂč cela peut aller.

Aujourd’hui, disait-il, les jeunes sont de plus en plus attirĂ©s par des leaders forts, des rĂ©gimes forts, des propos forts.

Et franchement, comment leur en vouloir ?

Le monde n’est mĂȘme plus VUCA. Il est devenu FANI : Fragile, Anxieux, Non linĂ©aire, IncomprĂ©hensible. Et dans ce foutoir global, chercher des repĂšres, des lignes droites, des certitudes
 c’est humain.

Quand tout tremble, on cherche du béton...

Je l'observe aussi dans les entreprises et dans les mandats que je reçois.

On me demande souvent “quelqu’un qui incarne”, “qui tranche”, “qui impose une direction”. Le mot “charisme” revient souvent comme un raccourci rassurant.

Mais cela peut vite devenir un piĂšge.

Quand l’autoritĂ© devient posture.

Quand la clarté se transforme en rigidité.

Quand la simplification finit par écraser la complexité.

Mais le chef “impressionne”. Super. 😉

Personnellement, je ne crois pas aux leaders qui dominent la salle. Je crois Ă  ceux qui tiennent la place.

→ Ceux qui n’ont pas forcĂ©ment la voix la plus forte, mais l’alignement le plus stable.

→ Ceux qui n’excitent pas les foules, mais apaisent les systùmes.

→ Ceux qui ne cherchent pas à convaincre, mais à construire.

Alors oui, il nous faut des leaders forts.

Mais forts de quoi ?

De conscience.

De cohérence.

De courage.

Le reste - cette force d'apparat,

ce n’est pas du leadership.

C’est du spectacle.

Et pas le meilleur.

Le lien vers la vidéo en question
Facebook

Un chasseur de tĂȘte, ça travaille en secret, non ?

En mode confidentiel, ultra-discret, avec un carnet d’adresses bien gardĂ© ?

Pas toujours.

Quand j’ai publiĂ© une recherche de CxO sur LinkedIn, un contact m’a posĂ© la question : « Est-ce que l’executive search ne consiste pas justement Ă  rester sous les radars ? »

Réponse courte : non.

RĂ©ponse longue : comme souvent, ça dĂ©pend. 😊

Il y a des mandats qui exigent la plus grande confidentialitĂ©. D’autres oĂč la transparence, la puissance du rĂ©seau et l’effet viral de la communautĂ© sont des atouts.

Dans ce cas-ci, publier faisait sens.

Pourquoi ?

✓ Parce que le rĂŽle est stratĂ©gique et visible.

✓ Parce que les talents d’aujourd’hui ne sont pas tous dans les bases de donnĂ©es.

✓ Parce que la communautĂ© que je cultive depuis des annĂ©es sur LinkedIn est un vivier vivant, rĂ©actif, pertinent.

✓ Parce que cette visibilitĂ© dit aussi quelque chose de la posture de l’entreprise qui recrute.

Utiliser les deux leviers – la chasse directe et la mise en rĂ©seau ouverte – ce n’est pas trahir le mĂ©tier.

Au contraire, c’est l’exercer avec discernement.

Parce qu’une belle mission mĂ©rite d’ĂȘtre vue !

Et qu’un bon leader n’est pas forcĂ©ment lĂ  oĂč on l’attend !

Garder le secret, c’est noble.

CrĂ©er l’inattendu, c’est puissant.

C’est Ă  cette frontiĂšre que s’écrit le recrutement de demain.

Il y a un piĂšge qui marche Ă  tous les coups. Et on fonce dedans, la tĂȘte baissĂ©e.

On nous noie sous les infos.

Pas pour qu’on sache.

Pour qu’on lñche.

Infos, notifications, opinions, polĂ©miques
 Un torrent sans fin. Jusqu’à ce que notre cerveau crie « stop ».

On s’épuise.

On se replie.

On décroche du réel.

C’est ça, le plan.

CrĂ©er une overdose d’infos pour produire une overdose d’indiffĂ©rence.

Faire de nous des spectateurs sursaturés, détachés, débranchés.

Pas méchants. Juste
 absents.

Et pendant que nous nous noyons dans l’indiffĂ©rence, certains se frottent les mains.

Parce qu’un citoyen à plat, c’est un pouvoir tranquille.

Alors, que faire ?

Résister.

Résister en continuant à regarder le monde.

Résister en pensant, encore et toujours.

Résister en nourrissant le lien humain.

Parce que ce n’est pas le vacarme qui tue l’essentiel.

C’est quand on arrĂȘte d’y prĂȘter attention.

Merci Jean Van Hemelrijck pour votre billet psycho-poĂ©tique, qui m’a redonnĂ© l’envie d’ouvrir grand les yeux.