
Sébastien Cobut
Managing Partner
Ils nous attendaient un peu comme l'extension du Dalaï Lama.
Les participants de l'Executive MBA de la Solvay Business School ont trouvé autre chose :
> Un miroir
> 8 heures de travail sur l'intelligence émotionnelle et son lien essentiel avec le leadership
Une salle avec des profils venus de Belgique, du Japon, du Pakistan, d'Inde, d'Italie, ...
Des parcours dans le corporate, de scale-ups, l'armée, les soins de santé…
Et une même réalité : dès qu'on parle d'émotions, de vulnérabilité, de relation à soi, tout le monde est un peu à poil.
Costume trois pièces ou uniforme militaire, même combat.
Ce module n'avait rien d'une séance aux thermes (même si j'adore ça).
Ce fut parfois rugueux, confrontant ou inconfortable, parce que la question n'est pas :
Suis-je un leader bienveillant ?
Mais plutôt : Quel impact est-ce que je fais vivre aux autres – et à moi-même - lorsque je suis sous pression, fatigué, contrarié ?
Nous avons travaillé avec l'outil EIP3 de @Talogy, des triades, du feedback sans poudre aux yeux, et les vraies questions sont tombées:
> La vulnérabilité, c'est joli en conférence TED, mais est-ce vraiment pertinent dans tous les contextes, toutes les cultures, toutes les organisations ?
> Observe-t-on vraiment des différences d'intelligence émotionnelle entre les genres et les pays, ou surtout des normes sociales qui autorisent certains à exprimer leurs émotions et en punissent d'autres.
> Jusqu'où un leader peut-il aller dans l'authenticité, sans perdre sa crédibilité ni sa capacité d'influence?
L'intelligence émotionnelle, ce n'est pas "être gentil", ni l'intelligence du cœur qui gagne sur la raison.
C'est la capacité à reconnaître ce qui se passe en soi, à le réguler, et à choisir une réponse qui sert la relation et l'objectif, plutôt que son ego du moment.
À la fin, toutes et tous sont repartis avec
> une grille de lecture psychométrique solide
> et des engagements concrets pour faire évoluer un comportement clé dans leur leadership.
Pas de baguette magique, pas de gourou.
Juste cette idée simple et exigeante :
Le niveau de leadership ne se mesure pas à ce qu'on proclame en salle de réunion, mais à ce que les autres ressentent quand on entre dans la pièce.
Un immense merci à Talogy et en particulier à Britt De Soete pour la co-construction et co-animation de ce moment essentiel pour ces leaders qui investissent dans leur futur.
Merci aussi à Bruno Wattenbergh MBA-AMP & Dr. Martine George qui nous ont fait confiance pour cette première édition. L’ajout d’une série de modules de Soft Skills au cursus est un signal clair : pour les CEO sondés en amont de ce nouveau programme, ces compétences constituent désormais un levier majeur de performance en entreprise. C’est un choix qui contribue à positionner cet EMBA parmi les meilleurs programmes au monde.
PS : Et vous, quelle trace vos émotions laissent-elles quand vous quittez une pièce ?









