Inside Connected Minds

La Belgique : le pire endroit pour lancer sa boîte ? 💥

C'est l’un des nombreux sujets passionnants abordés avec Xavier, un Français qui a posé ses valises chez nous en 2001.

Et qui, depuis, s’attelle à nous prouver exactement le contraire, puisqu’il en est à sa troisième création d’entreprise.

Xavier LOMBARD, c’est un mélange de cette confiance à la française, parfois un brin provocante, mais toujours diablement inspirante. ✨

Avec son épouse et ses deux enfants, il entreprend en famille, une aventure qui les a déjà menés à deux "exit" fructueuses.

Aujourd’hui, il est le CEO et co-fondateur de Leexi
Et il ne manque pas d’audace : "Nous sommes sur les traces d’Odoo, me confie-t-il, avec ce soupçon d’arrogance qui le rend tellement convaincant.

𝗚𝗮𝗿𝗱𝗲𝗿 𝘀𝗼𝗻 𝗶𝗻𝗱𝗲́𝗽𝗲𝗻𝗱𝗮𝗻𝗰𝗲 : 𝘂𝗻𝗲 𝗹𝗲𝗰̧𝗼𝗻 𝗱’𝗮𝘂𝗱𝗮𝗰𝗲
Tenez, parlons-en, de cette arrogance bien placée : on me souffle qu’il vient tout juste de refuser un million d’euros d’un VC. Oui, vous avez bien lu. Pour Xavier, l’indépendance n’est pas un luxe, c’est une évidence.

Et si cette confiance assumée était justement le superpouvoir dont notre écosystème entrepreneurial belge a tant besoin ? 🚀

𝗟𝗲𝗲𝘅𝗶 : 𝘂𝗻𝗲 𝗽𝗲́𝗽𝗶𝘁𝗲 𝗯𝗲𝗹𝗴𝗲 𝗾𝘂𝗶 𝗴𝗮𝗴𝗻𝗲 𝗱𝘂 𝘁𝗲𝗿𝗿𝗮𝗶𝗻 💡
Mais revenons à Leexi. Qu’est-ce que cette startup propose ?
Simplifier la prise de notes et automatiser les tâches ingrates grâce à l’IA.

Née en octobre 2021, bien avant l’arrivée de ChatGPT (novembre 2022), Leexi se positionne comme un futur leader. Avec des chiffres et ambitions solides.

💶 Cash flow positif
🎯 Objectif : 15 millions d’euros de CA d’ici 3 ans
💼 Une philosophie RH claire : "Nous ne recrutons pas les meilleurs, nous formons les meilleures équipes."

Une philosophie qui, soit dit en passant, colle parfaitement avec la mission de Connected Minds ®
"Faire de la Belgique une terre de leaders inspirants, un mandat à la fois"

𝗗𝗲𝘀 𝗰𝗼𝗻𝘃𝗶𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗳𝗼𝗿𝘁𝗲𝘀 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝘂𝗻 𝗲́𝗰𝗼𝘀𝘆𝘀𝘁𝗲̀𝗺𝗲 𝗮𝗺𝗯𝗶𝘁𝗶𝗲𝘂𝘅 🌟
Avec Xavier, nous partageons pas mal de convictions :
1️⃣ Les équipes performantes ne se trouvent pas, elles se construisent.
2️⃣ Les sociétés familiales peuvent être agiles et ambitieuses.
3️⃣ La Belgique a le potentiel de devenir un vivier d’entrepreneurs audacieux et inspirants.

Alors, si comme Xavier (et moi), vous avez cette ambition un peu folle de redéfinir les standards, de croire en vos idées contre vents et marées, sachez qu’on est là pour vous accompagner.

PS : Finalement, la Belgique est peut-être le pire endroit pour lancer sa boîte.
Mais c’est sans doute le meilleur pour se prouver que tout est possible !

PSS: Merci au Cercle de Wallonie pour cette chouette collaboration

#IA #Leadership #Entrepreneurship
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Le boss débarque avec un regard d’urgence nucléaire : "Il nous faut quelqu’un. Maintenant. Hier, si possible."

Panique.

Tout le monde plonge tête baissée dans le grand bain du "trouver quelqu’un, vite", comme si on cherchait un ticket gagnant au loto du recrutement express.

Et là, c’est le début des mauvaises décisions.

On scrute frénétiquement les CV, les yeux rivés sur des mots-clés magiques : "10 ans d’expérience", "certification X", "bilingue chinois-mandarin".

Et on passe les entretiens comme on scanne un code-barres au supermarché.

Et hop, on embauche.

Résultat ?

Une superbe liste de compétences ambulante... mais pas un humain.

Enfin si, techniquement c’est un humain, mais un humain qui pourrait très bien être incompatible avec tout, même avec la machine à café. 😉

Ce qu’on oublie, dans cette frénésie ?

La personnalité. Les valeurs. Les motivations profondes. Ce truc quasi magique qui fait qu’une personne ne sera pas juste "qualifiée" mais "alignée".

Ce fameux fit culturel qu’on relègue au rang de "luxury problem" alors que c’est souvent la clé de la réussite.

Et dans six mois ?

Turnover, frustrations, et tout est à refaire.

En recrutement, la vitesse est l’ennemi du succès.

PS : On anticipe ensemble ? 😊

C'est cadeau!

Voici 8 cours GRATUITS pour maîtriser l’IA en 2025.

1️⃣ L'IA par Google

Google propose 5 cours pour les débutants qui souhaitent apprendre l’IA générative.

Vous commencez par une intro et terminez par une solide compréhension de l’IA dans son ensemble.

🦾 https://lnkd.in/eW5k4DVz

2️⃣ L’IA selon Microsoft

Une approche alternative à la précédente.

Vous commencez par une intro et poursuivez en apprenant sur les réseaux neuronaux et le deep learning.

🦾 https://lnkd.in/eKJ9qmEQ

3️⃣ Introduction à l’IA avec Python

Harvard propose un cours complet de 7 semaines pour explorer les concepts et les algorithmes de l’IA.

Commencez par les technologies qui sous-tendent l’IA et terminez par la connaissance des principes de l’IA et des bibliothèques d’apprentissage automatique.

🦾 https://lnkd.in/g4Sbb3nQ

4️⃣ Prompt Engineering pour ChatGPT

6 modules de l'Université Vanderbilt qui offrent aux débutants un point de départ pour écrire des prompts de feux.

Vous commencerez par apprendre les bases du prompt et terminez le cours en sachant comment plier ChatGPT à votre volonté.

🦾 https://lnkd.in/d-rCb-AM

5️⃣ Applications IA et Prompt Engineering

edX propose un cours d’introduction au Prompt Engineering qui va au-delà des bases.

Commencez par apprendre les bases et terminez en sachant comment créer vos propres applications.

🦾 https://lnkd.in/g2P9U_Bs

6️⃣ ChatGPT Prompt Engineering avancé pour les développeurs

OpenAI, en collaboration avec DeepLearning, propose ce cours dispensé par Isa Fulford et Andrew Ng.

Un condensé de "best practices"

🦾 https://lnkd.in/gtGc5Znp

7️⃣ LLMOps

Google Cloud en collaboration avec DeepLearning propose ce tout nouveau cours dispensé par Erwin Huizenga.

Parcourez le pipeline LLMOps de prétraitement des données et apprenez à entraîner et déployer un LLM personnalisé.

🦾 https://lnkd.in/gMXDr7MJ

8️⃣ Big Data, intelligence artificielle et éthique

4 modules, l’Université de Californie - Davis qui couvre le big data et présente Watson d’IBM.

Ils couvre les opportunités du Big Data et identifie les limites de l’IA.

🦾 https://lnkd.in/gVEf3Dvm

PS : Astuce pour mes MOOC Coursera :

Rendez-vous sur le cours que vous souhaitez et cliquez sur "S'inscrire gratuitement", puis sur "Auditer le cours".

Vous devrez créer un compte pour suivre des cours, mais vous n’aurez rien à payer.

C'est la certification qui est payante 😇

Début d'année. Début de l'angoisse collective. L’entretien de performance.

Ce rituel sacré où tout le monde joue un rôle.

Le manager qui essaie d’être constructif sans avoir l’air trop cassant, l’employé qui acquiesce

en hochant la tête comme un dindon zen et la case Excel qui attend d’être cochée.

Allez, avouez : rien qu’à lire le mot, vous avez eu des palpitations, non ? 😊

Les managers stressent, les employés soupirent, et tout le monde s’accorde à détester cette

parenthèse aussi nécessaire que… maladroite.

C’est long, c’est gênant, et souvent, ça ne sert à rien.

Mais pourquoi ?

Parce qu'un entretien de performance mal préparé, c’est comme un soufflé au fromage raté :

ça retombe et ça laisse un goût amer.

Mais ! (Parce qu’il y a un mais.)

Bien fait, c’est un truc magique ! Un vrai moment où l’équipe s’aligne, où les talents se révèlent,

et où on peut donner une direction qui a du sens.

Et ça, ça ne s'improvise pas ! 😃

Voilà pourquoi je vous offre 10 x 1 heure de conseil. Gratuitement.

Le deal est simple.

Vous m'envoyez un MP. Et si vous êtes dans les 10 premiers, on décortique ensemble vos galères et vous repartez avec des solutions simples, claires, efficaces.

Alors, prêt à réinventer votre soufflé RH ? 😉

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Alors, on le fait nous même ce recrutement?

C'est ce que pas mal DRH entendent de leur CEO ou CFO.

Je peux comprendre.

Pourtant, les équipes de RH sont souvent confrontées à 2 contraintes d'envergure:

☢️ Le manque de ressources et de compétences spécifiques

☢️ Le besoin de confidentialité

Dans le 1er cas, l'équipe de recrutement interne peine à délivrer, car

> elle est trop chargée, elle a souvent d'autres projets que le recrutement.

> elle n'a pas le temps de construire un pipeline de talents.

> elle doit monter en compétences, ses profils sont plutôt juniors et peu outillés.

> elle est dépendante des annonces qu'elle publie et est, par conséquent, à la merci des candidats en recherche active.

Et puis les meilleurs candidats sont rarement en recherche.

Ils sont très prudents afin d’éviter le bad move.

Pour le client interne, ça ressemble alors souvent à:

> Ça fait 2 mois que la fonction est ouverte ! Où sont les candidats (le CFO qui voulait faire des économies) ?

> J'ai des deadlines à respecter, et besoin des équipes pour staffer mes projets (le CIO > transfo avant tout)

> Notre budget est serré, j'ai besoin de ces commerciaux (Le Directeur des ventes > M**** mon chiffre dérape)

Résultat: "vite, un chasseur de tête crédible" pour régler le problème.

Car le marché, lui, n'attend pas.

Pas plus que les exigences de performance (business, livrable, conformité, …)!

Dans le 2e cas de figure, la confidentialité prime

> pour diminuer les risques de fuite en interne à un moment inopportun

> pour avoir une solution dans la foulée de l'annonce du départ d'un membre du CODIR

Heureusement (pour moi 😀) , il y a aussi les clients proactifs, qui vont droit au but et choisissent de confier directement le mandat à un expert.

Car se concentrer sur son corps de métier, c'est bien aussi!

Bref, recruter prend du temps et demande des compétences.

C'est souvent sensible et parfois confidentiel.

En tout cas, jamais simple!

PS : Avez-vous une idée du coût moyen d’un recrutement raté ❓

Réponse en 1er commentaire

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Je t’aime autant que je te déteste.

Merci LinkedIn d’avoir facilité l’accès aux candidats.

Tu es mon Tinder pro, ma super-puissance!

Et si je te déteste parfois (un peu, beaucoup, à la folie), c’est pour cette illusion que tu crées !

Car rencontre ne rime pas nécessairement avec relation et emploi durable !

Je parle de cette relation qui dure, qui transforme, qui gagne le cœur des gens , celle qui fait vibrer.

Parmi ces rencontres que tu proposes, combien resteraient plus d’un an ?

Combien créeraient de la valeur dans la durée?

Combien grandiraient (en responsabilités) et augmenteraient la densité moyenne de vos talents?

Peu malheureusement, quand on sait que près de 50% des candidats quittent leur nouveau job dans la première année!

Voilà pourquoi mon rôle de cupidon professionnel, n’est plus seulement de trouver un candidat capable de faire le taff.

Je cherche l’alignement durable.

C'est par l'alignement que se joue l'augmentation de la densité des talents.

C'est par lui que se crée la relation, que la rencontre prend forme!

Être marieur de gens, c'est ne pas se contenter de trouver des candidats compétents et motivés.

Nous accompagnons le candidat et son responsable dans la durée.

Alors oui, comme sur Tinder, tout commence par une phase de speed dating.

Mais nous allons bien plus loin !

Nous croyons :

• en la valeur d’un briefing proche de celui d’un centre d’évaluation

• Que c’est surtout dans l’accompagnement que la relation prend forme, qu’elle se cristallise.

Car le candidat parfait n’existe pas, pas plus que l’employeur parfait!

Mais un accompagnement bien pensé fera toute la différence.

Nous restons à vos côtés pendant 12 mois après l’entrée en service du candidat.

L’augmentation de votre densité de talent.

Un mariage pour le meilleur et sans le pire.

C’est ça, le résultat du recrutement durable!

PS : Pensez-y la prochaine fois que votre DAF vous dira, "Publie d’abord une annonce sur LinkedIn, après tout, ce recrutement, on peut le faire facilement en interne"

PSS : Le recrutement c’est une question de priorité.

Ne confondons pas rencontre et relation.

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Ose

Inspire

Crois en toi

Suis ton instinct

Cultive la joie de vivre

Ouvre de nouvelles portes

Affirme-toi avec courage et clarté

Évolue en alignement avec tes valeurs

Contribue à un monde plus humain et durable

Inspire le changement grâce à un leadership éclairé

Avance avec confiance vers un avenir qui te ressemble

Bref, je vous souhaite cette année d’être le sapin le plus badass de la forêt : enraciné dans la confiance, scintillant d’audace et débordant de style. Joyeuse année ! 😊✨

Êtes-vous optimiste ou pessimiste pour l’année qui s’annonce ?

Fausse question

Optimiste, vous invoquerez les bonnes nouvelles de 2024
Pessimiste, vous invoquerez ses catastrophes

Le pessimisme ou l’optimisme relèvent d’une disposition du caractère et non d’une analyse objective des phénomènes.

𝐋𝐚 𝐯𝐫𝐚𝐢𝐞 𝐪𝐮𝐞𝐬𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐬𝐭 𝐝𝐞 𝐬𝐚𝐯𝐨𝐢𝐫 𝐬𝐢 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐞̂𝐭𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐟𝐢𝐚𝐧𝐭
La confiance, elle, est invincible
Elle est faite d’un métal que rien ne disloque

Elle est aussi et surtout l'art de se remettre en cause
Avoir assez confiance en soi pour douter de soi

Se remettre en cause, c’est aussi refaire de soi-même une cause.
Ne pas s’en prendre au monde mais assumer ses responsabilités quand un malheur arrive, ou partir du principe qu’on n’est pas responsable de ce qui nous arrive, mais qu’on est responsable de ce qu’on en fait.

𝐃𝐨𝐮𝐭𝐞𝐫 𝐝𝐞 𝐬𝐨𝐢 𝐞𝐭 𝐚𝐬𝐬𝐮𝐦𝐞𝐫 𝐬𝐞𝐬 𝐚𝐜𝐭𝐞𝐬, 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐝𝐞𝐮𝐱 𝐞𝐟𝐟𝐞𝐭𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐧𝐟𝐢𝐚𝐧𝐜𝐞

La confiance est dans la capacité paradoxale à soustraire son humeur au monde extérieur. Est confiant celui qui, qu’il pleuve ou qu’il fasse beau, conserve la même attitude. Non parce qu’il est insensible, mais parce que son tempérament n’en dépend pas. La seule réponse étant de faire ce qu’on a à faire.

Est confiant celui qui n’attend rien du réel et qui se satisfait d’accueillir les mauvaises nouvelles comme une tâche à accomplir et comme une faveur les dons du hasard.

La confiance exclut d’adresser des prières à Dieu dans l’espoir qu’il les exauce. Car Dieu n’est pas un commerçant, qu’il faudrait payer en flatteries pour obtenir de sa part des comportements favorables. Dieu, c’est la nature et l’ordre des choses. La confiance est d’en comprendre les mécanismes. Et non de Le supplier de Se conduire comme ça nous arrange.

𝐋𝐚 𝐜𝐨𝐧𝐟𝐢𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐞𝐬𝐭, 𝐞𝐧 𝐜𝐞𝐥𝐚, 𝐥𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥’𝐞𝐬𝐩𝐨𝐢𝐫

L’espoir est un esclavage, qui suspend l’engagement à la réussite, et soumet l’espérant au bonheur ou au malheur qui ne dépendent pas de lui.

La confiance est une énergie, qui ne subordonne pas l’action au résultat de l’action.

𝐋’𝐡𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐝’𝐞𝐬𝐩𝐨𝐢𝐫 𝐝𝐢𝐭 j’agis parce que j’espère que les choses changeront.
𝐋’𝐡𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐝𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐟𝐢𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐝𝐢𝐭 j’agis parce que j’existe, c’est la seule et meilleure façon de vivre. Si je n’agissais pas, je mourrais de mon vivant.

L’espoir rêve d’un monde meilleur et culmine dans la déploration.
La confiance contemple les horreurs de ce monde, tout en refusant de baisser les bras.

Mieux : la confiance est l’acte de foi des gens qui, sans en passer par Dieu, se battent et mettent les mains dans les bubons tout en sachant qu’ils peuvent en mourir, et que la peste revient toujours.

Je porte un toast à la confiance en cette nouvelle année.

PS: Ce texte n'est pas le mien mais une chronique (légèrement modifiée) de Raphaël Enthoven

PSS : Le mysticisme de la photo d'illustration m'a fait sourire.

Mais qu'est-ce qu'il m'insupporte !

Combien de fois nous sommes-nous dit cela au sujet d'un collègue, d'un supérieur ou d’un partenaire ?

Lors d'une réunion, d'un échange de vues
Dans la gestion d'un projet
En négociation avec les partenaires sociaux

Car souvent, nous projetons sur l’autre ce qui est tellement inacceptable en nous-mêmes.

Que nous ne pouvons le découvrir qu’en désignant cet autre comme coupable d’incarner ce que nous nous interdisons d’être.

Quand nous réprimons ce qui nous habite si fort, il y a éruption.
Celui qui passe alors dans notre champ de perception, nous permet ainsi de nous décharger de l’inacceptable à notre sujet.

Nous jouissons alors de voir l’autre incarner ce mal que nous refusons comme partie de nous, et qui nous permet de dénoncer l’inacceptable et ainsi de reprendre notre pouvoir sur cela.

Accuser l’autre et ainsi le mettre dans une case, nous permet d’incarner un rôle factice qui nous distancie de l’insupportable ou inacceptable à notre propre sujet.

𝐀𝐢𝐧𝐬𝐢 𝐟𝐨𝐧𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞 𝐥𝐞 𝐩𝐡𝐞́𝐧𝐨𝐦𝐞̀𝐧𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐩𝐫𝐨𝐣𝐞𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧.
En ce faisant, nous polluons notre capacité à nous rencontrer.

A l'approche des fêtes et de l'an nouveau, c'est un égrégore collectif que je nous souhaite.

Un pont plus loin vers l'altérité.
Une saine relation à soi afin de mieux nous rencontrer.

J’ai vu des cerveaux brillants se planter magistralement.

C’est un paradoxe fascinant.

Comment des esprits capables de jongler avec des concepts abstraits à des hauteurs vertigineuses peuvent-ils parfois marcher droit dans un mur ?

C'est simple.

Parce qu'être intelligent ne suffit pas.

Il y un fossé - non, un abîme - entre accumuler des connaissances et en faire bon usage.

Et cet abîme, c’est celui de la sagesse.

On dit souvent que l’intelligence est une mécanique prodigieuse : elle analyse, calcule, comprend tout. C’est vrai. Mais seule, elle s’égare. C’est juste une bagnole de luxe sans GPS.

La sagesse, c’est cette boussole intérieure.

Elle émerge quand l'intelligence arrête de vouloir jouer les gros bras et qu’elle accepte de bosser en équipe avec l’intuition, les valeurs et - soyons fous - un peu d'humanité.

En vérité, être brillant n’a jamais suffi.

L’intelligence impressionne, c'est sûr. Mais c’est la sagesse qui donne aux décisions leur profondeur, leur durabilité, leur humanité. Leur sens.

C’est elle, la ressource rare. 🕊️